lundi 7 juillet 2014

2014-07-07 - Le Sauvage / Aumont -Aubrac - 26.5 / 89

7 juillet 2014 -  Le Sauvage / Aumont -Aubrac - 26.5 / 89






Ce matin et pour toute la journée : 

pluie !








pluie !








pluie !












Alors je cède à la tentation et décide de faire porter mon sac. Petite entorse à la règle, mais l'étape plus longue du fait de l'orage et la pluie annoncée justifie ce petit écart.





Départ du Sauvage à 8.30 et arrivée à Aumont-Aubrac à 15.30, soient 26,5 kms et 7-1 = 6 heures de marche. En passant par Saint-Alban-sur-Limagnole. Et nous quittons la Haute-Loire pour la Lozère.









UN PEU DE CULTURE

Aumont-Aubrac est un chef lieu de Haute Lozère. Elle est située entre les monts de la Margeride et les plateaux balsatiques d l'Aubrac, à 1040 mètres d'altitude. D'après les premiers documents connus, le village existait vers l'an mille. L'agglomération se serait formée autour d'un prieuré fortifié fondé par les Barons de Peyre. 



La bête du Gévaudan



Pendant trois ans, des meurtres ont été perpétrés dans le Gévaudan, qui correspond à peu près à l’actuelle Lozère, mais également en Ardèche, dans la Haute-Loire et le Cantal.

   Ces meurtres sont attribués à un animal mystérieux qui est rapidement baptisé « la bête du Gévaudan ». 


La première attaque a lieu au printemps 1764 ; une femme est attaquée près de Langogne, mais ses bœufs mettent en fuite l’animal.

Peu de temps après, le cadavre d’une adolescente de 14 ans est retrouvé. C’est la première victime officielle de la bête.

Mais cette victime est la première d’une longue liste.

Selon les témoins, l’animal responsable de l’agression de la bergère et de l’adolescente n’est pas un loup.

La description qu’en feront tous les témoins est la suivante : « une bête avec une très grosse tête, des flancs rougeâtres, avec une bande noire tout au long du dos, une queue très touffue, des pattes larges munies de grandes griffes. »

Il faut souligner que le loup est bien connu des paysans de cette époque. On peut d’ailleurs constater qu’ils ne parlent pas d’un loup.

Les attaques sanglantes se succèdent. Il est plusieurs fois fait mention dans les archives nationales que les victimes étaient porteuses d’une coupure franche et précise à la base du cou.
L’animal fait preuve d’une grande mobilité. Il attaque du Gévaudan jusqu’en Auvergne. Une véritable psychose s’empare des habitants.
Des battues sont menées mais sans succès. Les journaux de l’époque relatent ses attaques. L’émoi est si grand que le Roi envoie un régiment de soldats, des dragons, sur les lieux.

Comme si l’animal sentait le danger, il se déplace et sème la terreur dans l’Aubrac et la Margeride. Il laisse derrière lui des cadavres décapités et déchiquetés.

Les soldats n’obtenant aucun résultat, le Roi envoie François Antoine, lieutenant de ses chasses, qui est réputé comme le meilleur fusil du royaume.

Après 3 mois de traque, F.Antoine, tue en septembre 1765, un gros loup dont le corps est empaillé et envoyé à la cour.
On sait aujourd’hui, que F.Antoine a orchestré de toutes pièces cette soi-disant battue. Ayant peur de tomber en disgrâce, il lui fallait absolument une bête à exposer.
De plus, l’exhibition de cette bête empaillée a pour objectif de restaurer l’image du roi qui est devenu la risée de toute l’Europe.

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