L'étape du jour
Où sont donc passés mes petits nuages ? Je me suis enfermée dans la chambre loin du soleil pour rédiger mon blog.
Donc départ de Conques à 8.00 avec 19° et arrivée à Livinhac le Haut à 17.00 avec 33° à l'ombre, donc 36, voir 37 au soleil.
Je sonne les cloches de la petite église de Saint Roch au dessus de Conques
Bien entendu, même si l'étape d'aujourd'hui ne faisait que 24 kms, elle a été cauchemardesque. Ce n'est pas compliqué, toutes les montées étaient suivies d'une descente, et toutes les descentes d'une montée. Le guide mentionne un dénivelé cumulé de 710 m à la montée, et de 790 m à la descente, en ce qui me concerne j'ai juste eu l'impression d'avoir effectué le double.
Heureusement que 2/3 du chemin est à l'ombre et passe par des petits sentiers. Et une vue panoramique magnifique le massif central, avec entre autre tout au fond, le plomb du Cantal et le Puy Marie.
Par contre l'arrivée et la sortie de Decazeville est horrible : tout d'abord une descente sur le goudron qui n'en finit pas, puis la remontée sur le goudron qui n'en finit pas non plus. En gros 2 heures horribles.
Me voici donc à Livinhac le Haut, petit village au bord du Lot.
UN PEU DE CULTURE
A partir du 16 eme siècle, la ville de Decazeville devient un site important d'exploitation du charbon qui était à l'époque acheminé par le Lot et la Garonne jusqu'à Bordeaux. Cette exploitation à ciel ouvert du charbon à entraîné l'apparition d'une industrie sidérurgique ainsi que métallurgique florissante favorisée pour l'essentiel par le ministre de l'économie, Napoléon III. En l'honneur du Duc de Decazes, la ville est rebaptisée Decazeville. aujourd'hui il ne reste pratiquement plus rien de cet âge d'or.
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